Les chats de l’université du Mirail étaient nombreux en 1995. Ils venaient des quartiers alentour pour profiter des poubelles du restaurant universitaire…et des sous-sols de l’université qui étaient chauffés ! Quelques enseignants et administratifs soucieux de leur condition difficile rajoutaient des croquettes et de l’eau à leur pitance.
Madame LOZES, présente sur le campus depuis 1980, fut alertée par quelques collègues conscients de leur prolifération incontrôlée et connaissant la formule de l’Ecole du Chat de Paris (à savoir stériliser et relâcher sur le site). Elle contacta alors le Chat Libre de Toulouse, qui existait déjà depuis quelques années, pour venir à son secours. Une collecte fut organisée en vue des stérilisations et les autorités administratives donnèrent leur accord pour les captures et acceptèrent la domiciliation des chats sur le campus, requise par la Fondation Brigitte Bardot qui apporta aussi son aide. Ainsi, une trentaine de chats sur une population d’environ une cinquantaine furent stérilisés durant l’été 1995.
En 1999, Madame LOZES, enseignante en anglais, Madame GORSE ainsi que Monsieur VITSE et Céline GILARD, enseignants en espagnol, décidèrent avec une dizaine de collègues de créer l’association du Chat Libre de l’Université du Mirail afin de mieux protéger les chats. Les captures et reprises de chats en vue de leur adoption furent assurées par la suite par Madame LOZES et Madame BREART, puis par Madame Claude LEVASSEUR depuis 2007.
L’association fut alors sollicitée, et l’est encore, pour intervenir sur les quartiers sensibles ainsi que sur les communes de St SIMON, PORTET, CUGNAUX, ROQUES et MURET.
Une convention fut signée avec la mairie de TOULOUSE le 25 octobre 2010 pour stériliser les chats errants devenus « chats libres » après leur identification, avec l’aide financière de la ville.
L’association continue d’intervenir à l’heures actuelle en partenariat avec la mairie, le service d’hygiène / fourrière et les vétérinaires retenus par la ville.
Notre priorité demeure la capture et la stérilisation des chats des rues. Seule la stérilisation permet de stopper cette " prolifération".
Différents points de nourrissages sont mis en place et nous suivons de près nos protégés.
En deuxième lieu, l’adoption des chats et chatons sociables que nous trouvons, après les soins effectués par nos vétérinaires.
Enfin, la sensibilisation de l’opinion sur les problèmes des chats errants, lié au problème des abandons souvent par méconnaissance des bienfaits de la stérilisation sur le comportement des félins.